Balade vers les ruines de Calamès
Il y a certainement de meilleures possibilités d'accéder aux ruines de Calamès par la vallée de Saurat ou encore par Bédeilhac mais j'ai pris le parti de mettre en avant la vallée de Rabat...
Montée effectuée en 1h - 1h30 suivant l'endurance..;
récupérez le chemin à Artillac qui monte vers la Roche Ronde mais par le coté droit, ce chemin est certes moins entretenu que celui qui mène à la Roche Ronde ( à l'Abénalouse, le coté gauche ) mais il permet une autre approche plus sauvage et cela diversifie les plaisirs ...
On passe alors de 700m d'altitude à un peu plus de 900m au sommet du roc de Cayral, le chemin est alors, jusque là, bien marqué ! Cela se complique par la suite car la végétation a quelque peu envahi le chemin qui devait amener plus directement au col d'Ijou.
Au sommet, par la droite on peut remarquer en continuant à travers la végétation des monticules de pierres à faux qui rappelle que des galeries d'extraction s'y trouvaient, je pense qu'en redescendant un peu on peut récupérer le col d'Ijou cela demande confirmation.
Pour ma part, j'ai dû, par obligation, me reporter sur la gauche, la droite étant complètement envahie de ronces et d'arbres déracinés par une des dernières tempêtes et récupérer par la suite le chemin de Saurat qui amène à la Roche Ronde et le descendre jusqu'à un croisement et un panneau indiquant Bédeilhac, on se retrouve alors au col d'Ijou.
Le chemin qui mène à la Roche Ronde est plus facile et mieux entretenu, il permet aussi d'accéder à Calamès, il suffit de récupérer le chemin qui mène à Saurat lorsque l'on arrive sur la crête, un panneau indique les directions, puis prendre au col d'Ijou le chemin de Bédeilhac...
D'abondants tas de pierres entourent les quelques fondations qui n'occupent pas toute la surface du sommet.
Le point de vue est absolument magnifique sur les alentours.
Les ruines sont peu importantes, trois pans de mur de base rectangulaire. La base de la tour quadrangulaire mérite d'être observée de près.
Les blocs de grès d'un assemblage parfait, la netteté du taîl, la disposition de ces pierres, tout dénote une construction qui dut être remarquable.
A une certaine hauteur l'édifice fut remanié, le grès n'est plus employé mais c'est de la pierraille prise sur place et qui donne une maçonnerie beaucoup plus grossière.
Les murs sont percés de petites ouvertures rectangulaires.
Un peu en dessous et à l'intérieur de la maçonnerie on remarque des trous du volume d'un cube, à intervalles réguliers qui soutenaient sans doute les poutres.